Détail et sommaire du Possibles n° 32, Lire l’Été 2024

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Détail, sommaire du Possibles n° 32 – juin 2024
[Attention n° épuisé depuis août 2024]

couverture n° 32
Emmanuel Godo, Jaccottet dans le RER B, 5
Paloma Hermina Hidalgo, Aphrodite ma Mère, 20
Gérard Mottet, Fissures du silence, 27
Dephine Leger, Le Moustique, 36
Bruno Berchoud, Prochaine Station, 48
Carmen Pennarun, Elle s’appelait Apolline, 58
Philippe Leuckx, Par les escaliers anciens, 67
Domi Bergougnoux, Poèmes choisis, 70
Dominique Berberian, Deux nouvelles, 81
Céline Aurimond, En attente de toi, 89
Philippe Mathy, Sourires de février, 99
Hennie Claude, Poèmes sans titre, 103
Richard Taillefer, Avant que LOU me mange, 110
Patricia Ryckewaert, Regarde-moi dans les yeux, 119
Pierrick de Chermont, Le Mystère de la Présence, 123


Notes de lecture
Jacques Réda, Quel avenir pour la cavalerie ? Une histoire naturelle du vers français, essai, Buchet/Chastel, 2019, 220 pages, 20 €, par Pierre Perrin, p. 132
Emmanuel Godo, Les Égarées de Noël, Gallimard, 2023, 160 pages, 18 €, par Pierre Perrin, p. 135
Paloma Hermina Hidalgo, Matériau Maman, roman, éditions de Corlevour, 160 pages, 18 €, par Pierre Perrin, p. 137
Élias Canetti & Leah Goldberg, Heureux ceux qui sèment et ne récoltent pas, récit, Accro éditions [www.accro-editions.- com], 168 pages, 19 €, par Pierre Perrin, p. 138
Martine Rouhart, Des chemins pleins de départs, Toi éditions, 2024, 72 pages, 12 €, par Pierre Perrin, p. 140
Philippe Colmant, À la marge du ciel, éditions Le Coudrier, 2024, 96 pages, 20 €, par Pierre Perrin, p. 140
Jacqueline Fischer, Histoires sans rimes ni oraisons, proses diverses, [chez l’auteur, 973 rue Lembrez, 59194 Râches], 932 pages, 35 €, par Janine Martin-Sacriste, page 141
Parme Ceriset, Nuit sauvage et ardente, éditions du cygne, 100 pages, 13 €, par Carmen Pennarun, page 142
Pascal Riou, Sur la terre, éditions de la revue Conférence, 2010, 82 pages et D’âge en âge, idem, 2018, 104 pages, par Pierrick de Chermont, p. 144
Nancy Houston, Choses dites, éd. l’Iconoclaste, 2023, 14 €, par Fabienne Schmitt, p. 146
Lucien Noullez, Contrepoints, éd. de Corlevour, 2023, 80 p., 15 €, par Philippe Leuckx, page 147
Frédéric Dieu, Car le jour touche à son terme, Corlevour, 2024, 80 pages, 15 €, par Pierrick de Chermont, p. 149
Poésie/PremiIère n° 87, janvier 2024, 124 pages, 16 €, par Pierre Perrin, page 150.


Descriptif du n° 32 de juin, parution le 1er juin :

Format du volume : 130 x 200 mm
Papier de 115 gr à l’intérieur
Poids du volume : 249 gr. Port offert
152 pages. L’achat au numéro : 16 €
[Possibles 29 rue de l’Hôpital 39600 Arbois
– courriel : foton@free.fr]

Conditions pour les libraires : 37,75 % de remise et port offert [soit le numéro 10 € pour vous]
[IBAN : Asso Possibles, 39600 Arbois : FR76 1080 7000 1532 4218 0165 822]



Accès au Hors-série qui paraît en même temps que le n° 32 – juin 2024 —>

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bulletin

« J’ai trouvé génial « Le Moustique », en ceci : Par le fil donné à suivre de cet insecte, en soi insignifiant – fil que l’auteur tire avec l’adresse d’une araignée –, Delphine Léger parvient à ressusciter une grande part de vie amoureuse. Certes l’amant paraît un goujat, mais elle reste, elle le garde. C’est la vie. L’insignifiant nous sauve, en un sens. » — Florence Crinquand, 28 mai 2024

La courte mais roborative nouvelle de Delphine Léger nous plonge dans l’univers désenchanté de vies désorientées de quinquagénaires, innombrables et déplorables. Le récit commence par la peur du vide que manifeste cette femme fraîchement larguée obsédée par cet amant désinvolte, narcissique et surmené. Ce dernier incarne à la perfection l’amant « homo postmodernus » dont la parade nuptiale virtuelle est au moins aussi importante que son existence de jour. Il ressort comme première impression de cette lecture une certaine idée de la condition de l’homme et de la femme moderne. Il semblerait que cette génération récolte les fruits mûrs des promesses de progrès et d’émancipation semées par leurs aînés. Le drame, c’est qu’il n’ont certainement pas conscience du degré d’insignifiance de leurs existences, à célébrer virtuellement des fêtes qui n’en sont pas. Qu’a-t-on à faire des anniversaires « d’amis » dont nous ne verrons jamais l’ombre ? La peur du vide est compensée de manière addictive par les penchants libidineux, pour ne pas dire pervers de ce couple défavorable à cette femme éperdument amoureuse. Une lecture parfois loufoque mais toujours rythmée, au ton libre, loin du politiquement correct qui alimente la pisse littéraire contemporaine. » — Max Foucault [a créé sa propre librairie « L’ivresse de lire » à Quimper, à 24 ans, le 8 juillet 2023].

J’ai lu et adoré la nouvelle de Carmen Pennarun parue dans la revue Possibles, ayant pour titre « Elle s’appelait Apolline et aimait les oiseaux. » L’auteure, avec le talent qu’on lui connaît, aborde avec beaucoup de délicatesse et de poésie les thèmes douloureux de la mémoire, de ce qui demeure des aimés après leur disparition. Ces pages m’ont émue car elles évoquent une douleur et une souffrance que de nombreuses personnes seront amenées à expérimenter tôt ou tard, à un moment ou à un autre de leur existence. Le texte est bien écrit, profond, la réflexion est étayée par de belles allégories poétiques. J’ai été particulièrement touchée par les passages se rapportant à une colombe, de diverses manières et avec toutes les significations symboliques sous-jacentes. Bravo, mon amie ,pour ce très beau texte que tu nous as offert, cette part de toi que tu as partagée avec nous. — Parme Ceriset, Le Livre des visages, 6 juin 2024

Chaque n° de Possibles est un bonheur, avec des découvertes nombreuses (Domi Bergougnoux), des retrouvailles (Godo), des échos multiples de la vie qui n’est pas si facile. Des surprises aussi (comme la dédicace de Gérard Mottet dont il ne m’avait pas prévenu), tant d’autres… Et ces notes de lectures toujours riches et informatives. Vraiment c’est un bonheur. — Alain Duault, Courrier, 14 juin 2024

Ouvrez la belle revue Possibles de Pierre Perrin, arrêtez-vous sur le « poème Jaccottet dans le RER B » d’Emmanuel Godo, goûtez l’hiver et février avec Philippe Maty. Il y a aussi Hennie Claude qui nous confesse « Je m’égare sur les chemins du réel », Philippe Leuckx qui nous arrive « Par les escaliers anciens » et la note de lecture de Pierre sur Quel avenir pour la cavalerie ? de Jacques Réda qui appelle à la réflexion les artisans poètes que nous sommes. — Pierrick de Chermont, Le Livre des visages, 20 juin 2024


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