
Carnets II
Détail du Possibles n° 33 – Septembre 2024
Marie-Paule Farina, Flaubert et la récréation, 5
Gustave Flaubert, Extraits de lettres, 8
Louis Pergaud, Carnet de guerre, 15
André Blanchard, Quelques notes, 27
Jean-Pierre Georges, Cependant, 35
Jacqueline Fischer, Journal de Jeanne, 47
Colette Fournier, Petites notes suivies de Jules, 57
Frédéric Tison, Minuscules, 63
Claire Boitel, Après Frédéric Tison, 73
Didier Pobel, Un homme des cavernes, 79
Jean-Claude Martin, Printemps raté, 84
Alain Nouvel, La fin des « Petits Carnets », 87
Pascal Adam, Des guerres, des moutons et des loups, 92
Christian Bulting, Jean-François Dubois, 103
Olivier Stroh, entretien avec Galien Sarde, 109
Yves Marchand, Cinq credo pour la route, 118
François Migeot, Deux « démolitions », 123

Notes de lecture
Jean Pérol, Le Vieil air du monde, éditions du Canoë, 136 p., 15 €, par Didier Pobel, p. 129.
Jacques Réda, Leçons de l’arbre et du vent, éd. Gallimard, 2023, 144 p., 16 €, par P. Perrin, p. 131.
Pierrick de Chermont, M. Quelle, L’Atelier du grand tétras, 2024, 128 pages, 20 €, par Vincent Puymoyen, p. 133.
Geneviève Catta, La minute passe sur les épaules de ta voix, Pierre Turcotte Éditeur, 2022, par Carmen Pennarun, p. 134.
Yves Leclair, Ainsi parlait Jules Renard, Arfuyen, 192 pages, 14 €, par Pierre Perrin, p. 135.
André Ughetto, Déclin de Lumière, La Feuille de thé, 2023, 53 pages, par Pierrick de Chermont, p. 136.
Cyril Anton, Le Nain de Whitechapel, éditions du Sonneur, 2024, 192 pages, 17,50 €, par Marie-Christine Guidon, p. 137.
Armelle Chitrit, Ma joie d’être en vie, Unicité, 2023, 99 p., 12 €, par Anne-Lise Blanchard, p. 139.
Isabelle Lévesque et Sabine Dewulf, Magie renversée, peintures de C. François-Rubino, préface de F. Saint-Roch, Éditions « Les Lieux-Dits », par Alain Nouvel, p. 140.
Hélène Miguet, Gargouille, éditions Sous Le Sceau Du Tabellion, 112 pages, 17€, par Alain Nouvel, p. 142
Jacques Viallebesset, La Cinquième Saison, avec 17 repro. de C. Legrand, Le Nouvel Athanor, 2023, 42 p., 16 €, p. 143.
Rupert Brooke et Olivier Causte, Sonnets de guerre et Quatorzains de paix, éd. Tibia Clarisona, 2024, 6,20 €, par Pascal Adam, p. 144.
Pierre Mari, Guerroyant, Les Sans Escales, 2024, 114 pages, 15 €, par Pascal Adam, p. 145.
Descriptif du n° de septembre, parution en août :Format du volume n° 33 de Septembre : 130 x 200 mm |
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Accès au n° 34 – décembre 2024 —>
Bien reçu Possibles 33, je t’en remercie. Connaissez-vous la revue Possibles ? si ce n’est pas le cas dépêchez-vous de réparer cette erreur, d’abord parce que vous aurez le plaisir de me lire dès la première page (merci Pierre Perrin) présentant quelques lettres de Flaubert franchement savoureuses et ensuite parce que j’y suis en très, très bonne compagnie, en si bonne compagnie que j’ai lu tous les articles, toutes les recensions de ce numéro 33, numéro de septembre intitulé « Carnets II », ce que j’avais déjà fait (oui, oui!) pour le n°32 qui était lui aussi passionnant et là, je suis objective, puisque je n’y étais pas ! Possibles a beaucoup voyagé et le voici à Genève, lu et relu, annoté, un peu plié comme tous les livres aimés (en tous cas par moi). Il y a tant de belles pages, émouvantes, à l’image de cette photographie de Louis Pergaud, au milieu de camarades, peut-être ceux dont il parle dans ses carnets, que je ne peux tout évoquer. Pour tirer un fil (rouge ?) qui parcourt le numéro, je citerai André Blanchard , en réponse au sempiternel pourquoi écrire ? « Tout a été dit, certes, sauf à ma façon. » Quelle merveille ! Les notes et extraits de carnets sont souvent pleins d’une autodérision qui m’est chère. J’ai ainsi noté, entre beaucoup d’exemples : « Inutile de réserver pour l’avenir, c’est complet » de Jean-Pierre Georges ; le journal de Didier Pobel : « 19 avril. – Presque rien fait de ma journée. Gh. est heureusement un peu plus active que moi. Quand je lui demande : “Que fais-tu ?”, elle me répond : “Je rempote mes semis de potimarrons qui filent”. » Voilà qui ferait un beau titre de nouvelle, ou de poème, me dis-je ; ou encore, dans la note de lecture de Pierre Perrin sur les Leçons de l’arbre et du vent de Jacques Réda, « À l’origine, voilà plus de trois-quatre mille ans, la rime affichait une raison d’être mnémotechnique. Avec sa manie de la table rase, le XXe siècle l’a répudiée pour le poème. La publicité l’a conservée, pleine et entière, pour son efficacité. « Le vin d’Arbois, plus on en boit, plus on va droit. » Un grand merci. — Aline Angoustures, Le Livre des visages, 10 octobre 2024 En proposant un numéro sur les carnet, journaux et correspondance, Possibles nous invite à un étonnant voyage tant par la diversité des auteurs (de Flaubert à une Jeanne réellement anonyme), que par les années traversées (du XIXe à l’aujourd’hui le plus proche) ou encore par la diversité des textes mis en avant ; on passe de la prise de notes sur le vif (qu’il est émouvant ce journal de Pergaud durant la Première Guerre mondiale), à d’autres textes relevant de l’échange gouailleur, du journal intime à la méditation apophantique (les extraits des carnet de Tison m’ont beaucoup intrigué) ou encore les pages d’un quotidien égotique qui, par reflet, rendent assez bien compte de la perception des temps présents par un lettré y vivant – quelque chose qu’il juge assez plat et ennuyeux. D’autres surprises concluent le numéro, dont deux textes de prose de François Migeot. — Pierrick de Chermont, Recours au poème, 6 novembre 2024 |