
Finis litterae
Détail du Possibles hors-série – juin 2024
Tout ne fait que passer, sauf cette vérité.
Le choix du titre, en latin, signifie moins ‘la fin de la lettre’ que sa pointe extrême. Finis terrae n’a-t-il pas donné notre Finistère ? Le sonnet figure cette pointe. Il est ancien ; l’oubli de la rime le rend moderne. Il emprunte au lyrisme, à la caricature et à la réflexion. Il déplore ou livre un constat, non pas triste – car l’optimiste fait fi de la lucidité –, mais tendre, sévère ou goguenard. La concision écrase le bavardage. L’alexandrin, le plus noble vers, sur douze syllabes, permet de réentendre le rythme de la langue. Avec cent-douze sonnets, peut-on mieux célébrer la vie ?

Le volume est augmenté de deux monotypes et de trois encres de Christine Lorent en pages intérieures ;
L’encre qui orne la première de couverture est de Christine Lorent.
Descriptif du hors-série [ISBN : 978-2-9580946-0-7], juin 2024 :Format du volume : 130 x 200 mm [IBAN : Asso Possibles, domiciliation Arbois : FR76 1080 7000 1532 4218 0165 822] |
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Ce que dit Alain [« une poésie de maximes »] peut être en effet partagé, notamment quand il dit que tes sonnets fourmillent de « vérités morales », énoncées au présent d’une manière affirmative et générale. C’est que tes sonnets, par leur forme classique et par le choix unique du « vieil » alexandrin, autant que par leurs contenus, sont proches de maximes qui se veulent universelles. Ce langage rappelle les sentences des XVIIe et XVIIIe siècle, parfois le XIXe (le cerf, un remake de « la mort du loup » ?). Poésie moraliste et combattante, utilisant une langue très classique et très ciselée, mais qui, de ce fait, s’éloigne du sensible, du vécu, de la singularité, de l’éphémère, de l’irréversible. Accès aux autres articles et retours [sur la barre bleue] |