Détail du Possibles hors-série 2024, Finis litterae

Finis litterae
Détail du Possibles hors-série – juin 2024

couverture n° 23Tout ne fait que passer, sauf cette vérité.


Le choix du titre, en latin, signifie moins ‘la fin de la lettre’ que sa pointe extrême. Finis terrae n’a-t-il pas donné notre Finistère ? Le sonnet figure cette pointe. Il est ancien ; l’oubli de la rime le rend moderne. Il emprunte au lyrisme, à la caricature et à la réflexion. Il déplore ou livre un constat, non pas triste – car l’optimiste fait fi de la lucidité –, mais tendre, sévère ou goguenard. La concision écrase le bavardage. L’alexandrin, le plus noble vers, sur douze syllabes, permet de réentendre le rythme de la langue. Avec cent-douze sonnets, peut-on mieux célébrer la vie ?

Voir la quatrième de couverture

Le volume est augmenté de deux monotypes et de trois encres de Christine Lorent en pages intérieures ;
L’encre qui orne la première de couverture est de Christine Lorent.


Descriptif du hors-série [ISBN : 978-2-9580946-0-7], juin 2024 :

Format du volume : 130 x 200 mm
Papier de 115 gr à l’intérieur
Poids du volume : 220 gr. Port offert
140 pages. Prix d’achat : 16€
[Possibles 29 rue de l’Hôpital 39600 Arbois
– courriel : foton@free.fr]

Conditions pour les libraires : 37,75% de remise et port offert [soit le volume 10 € pour vous]

[IBAN : Asso Possibles, domiciliation Arbois : FR76 1080 7000 1532 4218 0165 822]



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Ce que dit Alain [« une poésie de maximes »] peut être en effet partagé, notamment quand il dit que tes sonnets fourmillent de « vérités morales », énoncées au présent d’une manière affirmative et générale. C’est que tes sonnets, par leur forme classique et par le choix unique du « vieil » alexandrin, autant que par leurs contenus, sont proches de maximes qui se veulent universelles. Ce langage rappelle les sentences des XVIIe et XVIIIe siècle, parfois le XIXe (le cerf, un remake de « la mort du loup » ?). Poésie moraliste et combattante, utilisant une langue très classique et très ciselée, mais qui, de ce fait, s’éloigne du sensible, du vécu, de la singularité, de l’éphémère, de l’irréversible.
Pour ma part, je ne parlerais pas de « prosaïsme », mais plutôt d’une forme d’énonciation « judicative », qui situe le lecteur sur un plan qui n’est pas celui de la sensibilité mais sur celui de la logique analytique : les « propositions » énoncées invitent le lecteur à réagir par « vrai » ou « faux », c’est-à-dire par des jugements et valeurs de vérité plutôt que par empathie et résonance. Ceci dit, il faut admettre toutes formes et tous genres de poésie, même si cela semble à contre-courant des modes et tendances de l’époque. La poésie n’a pas de limites ! Je pense que ta poésie peut avoir des adeptes, justement par cette élégance classique de la langue française que tu manies avec brio. Transformer tes sonnets en maximes serait, à mon avis, leur enlever beaucoup de leurs charmes. Le rythme de tes vers, leur martèlement, leurs cadences, sont partie intégrante de ces « vérités morales » que tu énonces.  Gérard Mottet, courriel, 23 avril 2024

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