Sommaire de Possibles n° 30, Pierrick de Chermont, Les Limbes, décembre 2023

Pierrick de Chermont, Les Limbes
Sommaire du Possibles n° 30 – décembre 2023

couverture n° 23


Michel Lamart, Villa Palagonia, 5
Anne-Lise Blanchard, La Fuite des mémoires, 21
Alain Nouvel, Pays, 29
Aline Angoustures, L’Horizon du monde, 39
Daniel Guénette, Il nous arrivera, 46
Henri-Pierre Rodriguez, Henriette, ma mère, 55
Béatrice Pailler, Cœur d’août, 66
Chloé Radiguet, Julien Cendres, Raymond Radiguet, 76
Françoise Richard-Mongereau, Apocalypses, 87
Pierre Perrin, Les Limbes de Chermont, 91
Emmanuel Godo, Un livre, un banquet, 101
Pierrick de Chermont, Lettre à Pierre Perrin, 106
Réception des Limbes, 117




Notes de lecture
Jean Pérol, Œuvres poétiques [1977-2004], La Rumeur libre, 2023, 592 pages, 25 €, par Pierre Perrin, p. 123
Gwen Garnier-Duguy, Livre d’or, Atelier du Grand Tétras, 2023, 96 pages, 15 €, par Pierrick de Chermont, p. 125
Philippe Leuckx, Une rampe de lumière, Paris, éd. Oxybia, 64 pages, 10 €, par Lucien Noullez, p. 126
Jean François Murra, Des contes chroniques, L’Atelier du Grand Tétras, 2023, 48 pages, 12 €, par P. de Chermont, p. 127
Daniel K.Leroux, Glanes précaires, L’Atelier du Grand Tétras, 2012, 120 pages, 22 €, par Pierre Perrin, p. 128
Daniel K.Leroux, La Fugue mystique de Catherine Fustel, au Grand Tétras, 2022, 160 pages, 18 €, par Pierre Perrin, p. 128
Françoise Delorme, Du Cerisier, L’Atelier du Grant Tétras, 2012, 160 pages, 16 €, par Pierrick de Chermont, p. 130
Françoise Lefèvre, La salamandre aveugle, Jacques Flament, 2023, 136 pages, 13 €, par Pierre Perrin, p. 131
Frédéric Tison, Nuages rois, Librairie-Galerie Racine, 2021, 116 pages, 15 €, par Pierrick de Chermont, p. 131
Martine-Gabrielle Konorski, Anthologie, Le Nouvel Athanor, 2023, 136 pages, 16 €, par Pierre Perrin, p. 132
Dominique Sampiero, Inventaire du vide comme neige et fleurs non répertoriées, Corlevour, 2023, 144 p., par Chermont, p. 133
Laurent Tournesac, Cher Monsieur l’éditeur, le cherche midi, 2023, 204 pages, 17,50 €, par Pierre Perrin, p. 135
Pierrick de Chermont, Portes de l’anonymat, poèmes, éditions de Corlevour, 2012, 128 pages, 18 €, par P. Perrin, p. 135


Descriptif du n° de décembre :

Format du volume n° 30 de décembre : 130 x 200 mm
Papier de 115 gr à l’intérieur
Poids du volume : 230 gr. Port offert.
140 pages. L’achat au numéro : 16€
[Possibles 29 rue de l’Hôpital 39600 Arbois
– courriel : foton@free.fr]

Conditions pour les libraires : 37,75 % de remise et port offert [soit 10 € le volume].


Pour vous abonner, cliquer ici
bulletin


Accès au n° 31 – mars 2024 —>

« En suivant une petite chronologie, la réception et la lecture du dernier n° de Possibles m’ont réellement marqué, en particulier autant tes mots que la lettre de Pierrick de Chermont. Une poignée d’heures plus tard pour aller le commander et voilà le livre sur ma table. J’écris : le livre, mais il s’agit évidemment d’une source de lumière ou de quelque chose d’approchant. La sincérité du vivre est éblouissante et si « la réponse est de toute beauté », selon tes termes, elle n’englobe cependant pas, je crois, la totalité des systèmes vivants. Oui, il s’agit pour moi d’un éclairage unidirectionnel, une projection de joie pure qui doit certainement résonner avec la foi des premières croyances.
[…] « Il n’est de foi sans littérature », nous dit Pierrick. Qu’en est il des techniques de l’extase sans livre ? Un aborigène vaut-il moins qu’un chrétien, la foi d’un chamane sibérien qui communique avec les esprits de la forêt ou les ancêtres, trouve-t-elle un accès au monde supra terrestre ?
Poursuivant, je me demande même si l’objet d’une foi n’est finalement pas qu’un accessoire. De spectacle. Une cible en quelque sorte. L’état de grâce n’appartient pas à telle ou telle discipline de l’esprit, il peut être commun à l’aboutissement de toute démarche spirituelle, religieuse ou non. En ce sens, toute musique est sacrée, tout art est sacré, toute tension de la volonté au dépassement de soi indique un sens dirigé vers le haut, même si je ne sais pas où c’est, en haut. Vivre n’est pas l’apanage du seul croyant. Faire ou croire homme non plus.
[…] Mais ce livre reste un très grand livre uniquement pour les questions qu’il soulève et les discussions qu’il peut susciter. Ces commentaires trop incomplets en sont la preuve, je n’ai jamais été aussi prolixe. J’espère que nous aurons l’occasion d’en parler, le livre n’est pas prêt de quitter ma table de cuisine, il est à lui seul une pratique. » — Jean-François Mura, courriel, 27 déc. 2023

« En poursuivant Les Limbes (mais pas trop), je me rends aussi bien compte que peu d’auteurs s’intéressent à viser l’essentiel, à se diriger vers le plus profond des abîmes spirituels, au-delà de soi. Même en miettes, Les Limbes résonnent familièrement en moi et Pierrick est un grand écrivain. En plus de la joie qui émane du livre. Et il y a cette suite logique que j’ose appeler l’esprit de Lods, dans lequel je me retrouve pleinement. J’espère que cela perdurera et que les liens qui se tissent ne se déferont pas sitôt. » — Jean-François Mura, courriel, 30 décembre 2023

« Un grand merci à Aline Angoustures dont j’ai aimé la prose épicée d’érotisme, subtilement poivrée d’inceste (« le corps de ma mère, lui, pousse dans le mien [...] c’est un corps qui évoque le sexe ») : une ode au désir/plaisir qui fait tache dans cet ordre moral qui revient au galop et nous sert d’écran sur fond de guerres, de désordres de tous ordres, d’inculture, de connerie, de violence et de barbarie. Écrire pour partager. Que vous soyez tous deux ici remerciés. Ce qui nous unit, elle, toi et moi, c’est la figure de la mère. Un peu bataillienne chez A. Angoustures. » — Michel Lamart, courriel, 29 déc. 23.

« J’ai adoré (mon préféré, avec tout le dossier sur Pierrick de Chermont, une forte découverte) le style élégant de Michel Lamart, son érotisme affirmé, qui n’est pas non plus dans le sinistre air du temps où le sexe entre hommes et femmes est avant tout inceste et violence, et son imagination m’ont immédiatement transportée, comme s’il me tenait la main, ce qui est toujours le signe d’une écriture singulière et forte. La figure de la mère, oui, nous unit (en tous cas je le sais pour toi et moi, et maintenant pour lui) et je relève sa subtile observation sur le caractère incestueux de mon écrit, certainement inconscient au moment où je l’ai écrit mais révélateur d’un corps pris dans celui d’une autre… Merci donc à lui et à toi pour cette transmission. » — Aline Angoustures, courriel 30 décembre 2023

« Merci pour ces lectures qui mettent bien en perspective le livre exceptionnel de Pierrick de Chermont. Je vais pouvoir reprendre désormais paisiblement ma lecture émerveillée. Vous me le confirmez tous : Les Limbes, c’est un chef-d’œuvre, un Grand Œuvre de la Spiritualité chrétienne contemporaine, de la Poésie et de la Littérature. C’est un Monument qui ne pèse pas, il est aérien comme le Souffle de l’Esprit qui l’irrigue, c’est aussi une merveille étoilée, mais terriblement enracinée dans le temps d’une humanité qui fut traversée par une synergie divine ! C’est le Livre-Phare pour un Occident qui, par l’orgueil tout puissant de sa raison dogmatique, s’est égaré en perdant Dieu ! » — André Campos Rodriguez, Le Livre des visages, 10 février 2024

J’ai butiné avec obstination mais sans hâte le numéro, superbe, avec une couverture couleur de miel et toutes les contributions à propos du magnifique Limbes ( ce « cinquième évangile, notre contemporain », comme je le nomme moi) de Pierrick de Chermont. Il y a comme une paix dans ce travail dirigé par Pierre Perrin, « l’artisan directeur » plus exactement, selon lui. Une paix qui s’immisce très tranquillement dans l’être et ne le brusque pas. Le sachant précieux, on consacre du temps à ce Possibles. » — Delphine Léger, Le Livre des visages, 11 février 2024

Le numéro de décembre 2023 de la revue Possibles présente, en sa première partie, une alternance de textes en prose et de poèmes. Les proses sont signées Michel Lamart, Alain Nouvel, Aline Angoustures, Henri-Pierre Rodriguez et Chloé Radiguet en collaboration avec Julien Cendres. Les poèmes en vers nous sont offerts par Anne-Lise Blanchard, Daniel Guénette, Béatrice Pailler et Françoise Richard-Mongereau. Une trentaine de pages sont ensuite consacrées à l’analyse critique de l’ouvrage imposant (688 p.) de Pierrick de Chermont, Les Limbes, publié en 2022 aux éditions de Corlevour, avec une préface de Michel Crépu. Vaste essai (ou « récital »), qui brasse plusieurs genres touchant à la philosophie, à la poésie, à la religion, au récit, à la méditation. Pierre Perrin en dresse une présentation d’ensemble et en détaille la composition. Suivent des commentaires d’Emmanuel Godo, puis une lettre à Pierre Perrin, dans laquelle l’auteur des Limbes explicite les intentions qui étaient les siennes ainsi que ses choix littéraires, disant avoir préféré s’exprimer le plus souvent sous forme de fragments, pour travailler sa « prose comme des versets en poésie ». — Gérard Mottet, Poésie/première, n° 88, mai 2024, p 117.


Page précédente —  Imprimer cette page — Page suivante